Champ-de-Mars : une énième occupation qui exaspère les riverains et dégrade l'image de Paris

Le Champ-de-Mars, vaste jardin public situé entre la tour Eiffel et l'École militaire, est depuis longtemps un lieu de détente prisé des Parisiens et des touristes. Cependant, ces dernières années, ce lieu emblématique a été le théâtre de multiples occupations illégales, suscitant l'exaspération des riverains et soulevant des questions sur la gestion de l'espace public à Paris.​

Une répétition d'occupations illégales

Depuis 2024, le Champ-de-Mars a été occupé à plusieurs reprises par des groupes de migrants sans-abri, souvent soutenus par des associations militantes. Ces occupations, bien que motivées par des situations humaines difficiles, entraînent des problèmes sanitaires, de sécurité et de dégradation du site. Les pelouses sont endommagées, les infrastructures publiques détériorées, et les conditions de vie des occupants sont précaires.​

L'exaspération des riverains

Les habitants du 7ᵉ arrondissement expriment leur ras-le-bol face à cette situation récurrente. Ils déplorent le manque d'action des autorités municipales pour prévenir ces occupations et assurer la préservation du Champ-de-Mars. Les riverains se sentent délaissés et craignent pour leur sécurité et celle des visiteurs.​

Une gestion municipale remise en question

La répétition de ces occupations met en lumière les lacunes de la politique municipale en matière de gestion de l'espace public et de prise en charge des populations vulnérables. Malgré les alertes des riverains et des associations de défense du Champ-de-Mars, la mairie de Paris peine à apporter des solutions pérennes. Cette inaction contribue à la dégradation de l'image de la capitale et à la détérioration de son patrimoine.​

Vers une nécessaire réappropriation de l'espace public

Il est urgent que les autorités municipales prennent des mesures concrètes pour protéger le Champ-de-Mars et répondre aux préoccupations des riverains. Cela passe par une meilleure anticipation des occupations illégales, une collaboration renforcée avec les associations d'aide aux sans-abri, et une politique volontariste de préservation des espaces publics. Sans une action déterminée, le Champ-de-Mars risque de perdre son attrait et sa fonction de lieu de convivialité pour tous.